Issue de la série «Blackout» (2013) - Mises en scène sommaires et spontanées visant à trouver une corrélation absurde et irrationnelle entre un modèle, un lieu et un accessoire. Le modèle dépersonnalisé devient alors un corps sculptural. Implanté au milieu d'un décor, il devient anecdote et donne une signification conceptuelle à l'image. Le black-out comme perte de mémoire, il devient énigme. Cette série s'apparenterait à la reconstitution d'une scène de crime avec pour seuls indices ce qui est présent dans l'image. Que s'est-il passé? Que peut-on comprendre? Tout cela est-il rationnel?… Chacun peut s'approprier la scène à sa manière, selon ses propres références et son vécu. De ce fait, la compréhension de l'énigme et la conception de l'image deviennent alors personnelle. La libre interprétation ouvre les possibilités vers différentes lectures, selon ce qui aurait pu se produire avant et après l'acte photographique. Acte photographique comme flash, flash comme seul résidu mémoriel de ce qu'il s'est passé.
Mathieu Roquigny entreprend une démarche où hasard, quotidien et humour entrent en interaction. Le jeu, le détournement d’objets mais surtout l’instinct de collectionneur sont des constantes de son travail qui se construit à travers l’ordinaire. L’usage d’un vocabulaire formel minimal et de matériaux modestes confère à ses œuvres une apparente simplicité qui ne fait que renforcer leur redoutable efficacité.
Issue de la série «Blackout» (2013) - Mises en scène sommaires et spontanées visant à trouver une corrélation absurde et irrationnelle entre un modèle, un lieu et un accessoire. Le modèle dépersonnalisé devient alors un corps sculptural. Implanté au milieu d'un décor, il devient anecdote et donne une signification conceptuelle à l'image. Le black-out comme perte de mémoire, il devient énigme. Cette série s'apparenterait à la reconstitution d'une scène de crime avec pour seuls indices ce qui est présent dans l'image. Que s'est-il passé? Que peut-on comprendre? Tout cela est-il rationnel?… Chacun peut s'approprier la scène à sa manière, selon ses propres références et son vécu. De ce fait, la compréhension de l'énigme et la conception de l'image deviennent alors personnelle. La libre interprétation ouvre les possibilités vers différentes lectures, selon ce qui aurait pu se produire avant et après l'acte photographique. Acte photographique comme flash, flash comme seul résidu mémoriel de ce qu'il s'est passé.
Mathieu Roquigny entreprend une démarche où hasard, quotidien et humour entrent en interaction. Le jeu, le détournement d’objets mais surtout l’instinct de collectionneur sont des constantes de son travail qui se construit à travers l’ordinaire. L’usage d’un vocabulaire formel minimal et de matériaux modestes confère à ses œuvres une apparente simplicité qui ne fait que renforcer leur redoutable efficacité.